vendredi 18 novembre 2016

Tout qu'un homme !

Steven Spielberg est un grand réalisateur et producteur américain. Mordu du cinéma depuis son tout jeune âge et récompensé par plusieurs Oscars et Golden Globes, voici sa filmographie !


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Longs métrages

  •  1971: Duel
  • 1974: The Sugarland Express
  • 1975: Jaws
  • 1977: Close Encounters of the Third Kind
  • 1982: E.T. the Extra-Terrestrial
  • 1984: Indiana Jones and the Temple of Doom
  • 1987: Empire of the Sun
  • 1989: Indiana Jones and the Last Crusade
  • 1991: Hook
  • 1993: Jurassik Park
  • 1993 : Schindler's List
  • 1997: The Lost World
  • 1998: Saving Private Ryan
  • 2001: Artificial Intelligence: A.I
  • 2002 : Catch Me If You Can
  • 2004: The Terminal
  • 2005: War of the Worlds
  • 2008: Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
  • 2011: The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn
  • 2015: Bridge of Spies
  • 2016: The BFG



"Catch me if you can"

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Catch me if you can est l'un des longs métrages réalisé par Steven Speilberg mettant en vedette Leonardo Dicaprio et Tom Hanks. Ce film a fait son entrée au Canada le 2 janvier 2003.

Résumé

Ce long métrage est inspiré de faits réels de la vie du jeune homme Frank Abagnale Jr. Ce dernier a escroqué les États-Unis pour plusieurs millions de dollars. Ainsi, ce  récit démontre la vie de cet intelligent adolescent qui est poursuivi à travers le monde par un inspecteur du FBI. Le film verse dans l'humour, l'amour rose et de suspense !

Éléments du langage cinématographique

Lors de l'analyse de ce film, j'ai relevé trois aspects techniques cinématographiques:

1-Effet portail ( 1h29min 48sec.):
Il y a un effet portail lorsque Frank observe à la télévision un avocat qui parle à un juge. Ainsi, il peut apprendre comment devenir un "vrai spécialiste" de la Loi.

2-Overhead shot (1h59min 38sec. à 1h59min 46sec.):
Lorsque l'adolescent est dans l'avion avec l'inspecteur, il apprend une nouvelle qui le bouleverse complètement. Assis sur la toilette, nous le voyons d'un plan en "plongée extrême".

Résultats de recherche d'images pour « catch me if you can last scene »3-Travellling arrière (2h14min 57sec. à 2h15min 26sec.):
Maintenant devenus amis, l'inspecteur et Frank Abagnale Jr. discutent ensemble à leur bureau. Lors de leur conversation, la caméra recule de plus en plus et ce, en faisant un travelling arrière.

Les fameuses signatures

Plusieurs aspects sont forts intéressants dans les films de Steven Speilberg. Lorsqu'il est question d'analyse et de "clin d'oeil", nous pouvons remarquer que celui-ci à ses "marques de commerces" bien à lui! En effet, ce réalisateur insère dans tous ses films des effets de reflets et un regard hors champ (c'est à dire "reaction shot").

Par exemple, dans le film "Catch me if you can", nous pouvons repérer un effet de reflet à 1h59min 50 secondes alors que le personnage pleure la mort de son père face à un miroir, dans l'avion.
De plus, il y a "reaction shot" lors de la deuxième heure, aux 9 minutes et 21 secondes, lorsqu'il regarde vers une direction et qu'on ne peut point voir ce qu'il voit.

Des remarques et des liens

Steven Speilberg a été influencé tout au long de sa vie par deux grands éléments: le divorce de ses parents et son père. En effet, la séparation de ses parents a "traumatisé" cet homme. On remarque dans tout ses films  une famille "brisée" au sein de laquelle il manque une des présences parentales.

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Également, le père de Steven Speilberg, Arnold Speilberg, a participé à la guerre mondiale. Ces aspects"historique" et de "guerre" se retrouvent souvent dans ses films.

De plus, sachant que Arnold Speilberg a déjà réveillé son fils durant la nuit pour lui montrer un ciel étoilé, il est intéressant de constater que le réalisateur se dédie beaucoup aux caractères extraterrestres dans ses longs métrages comme  "La Guerre des Mondes" et plusieurs autres.

Dans le film "Catch me if you can", nous pouvons remarquer les caractéristiques personnelles de Steven Speilberg. En effet, dans ce film, la famille de Frank Abagnale Jr. est détruite par les tromperies sexuelles que la mère faisait subir au père qui travaillait beaucoup afin de subvenir aux besoins familiaux. Ainsi, comme dans la vie de Steven Spielberg, le jeune Frank étouffe lors du  divorce et, traumatisé, il fuit cette situation.

De plus, ce réalisateur adore mettre les enfants, aucunement menaçants, en vedette. C'est bien le cas dans le film "Catch me if you can", car Frank est un jeune adolescent sans mauvaises intentions et très attachant.
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Il y a plusieurs aspects historiques que Steven Speilberg souligne dans ce film. Par exemple, le père Abagnale Sr. est un ancien soldat de l'armée américaine (comme Arnold Spielberg). Il faut aussi relever le prestige des pilotes lors de ces années, perçus comme des héros et jouissants d'un statut social avantageux.


La critique


Le film "Catch me if you can" est un récit qui nous plonge dans l'époque et l'histoire quelque peu irréelle de Frank Abagnale Jr. nous en faisant voir de toutes les couleurs!  Nous nous sentons à la fois complice et sans contrôle. "Catch me if you can" est une histoire rebondissante du début à la fin, nous tenant en haleine. Le jeu des acteurs est juste, nous permettant de ressentir leurs émotions contradictoires et ultimement, leurs complicités.

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C'est un film à visionner un soir de Fêtes, en amoureux ou en famille ! Ce long métrage plaît à tous les âges puisqu'il charme l'enfant en nous. Ce film est réussi. Je le recommande à tous les curieux et, bien évidemment, aux admirateurs de Leonardo Dicaprio et de Tom Hanks.

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lundi 7 novembre 2016

Inspirant

Mark Forster est un réalisateur, producteur et scénariste. Déjà à l'âge de 12 ans, inspiré par le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, il développe une grande fascination envers le cinéma. Il poursuit son rêve et en fait une carrière. Il a réalisé plusieurs films ( longs métrages). 

Résultats de recherche d'images pour « Mark forster world war z »Voici la filmographie ( longs métrages) de ce réalisateur :

1995: Loungers
2000: Everything put together
2001: Monster's Ball
2004: Finding Nerverland
2005: Stay
2006: Stranger Than Fiction
2007: The kite runner
2008: Quantum of Solace
2011: Machine gun
2013: World War Z
2016: All I see is you


World War Z:

Résumé:

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Le film World War Z est une histoire relatant une apocalypse mondiale et mettant en scène Brad Pitt et Mireille Enos dans les rôles des personnages principaux. Alors que leur monde familial est perturbé par cette catastrophe sociale, ils parviennent à se réfugier envers et contre tous avant l'arrivée des forces armées qui doivent les secourir. Toutefois, tout à un prix. Brad Pitt (Gerry), va donc donner ses services afin d'aller trouver des réponses et des solutions pour contrer cette "maladie zombie".

Analyse:

Lors de l'analyse de ce film,  j'ai identifié cinq éléments du langage cinématographique. Malheureusement, compte-tenu que le film n'était pas disponible sur Netflix, il est difficile d'établir le déroulement des scènes à la seconde exacte. Aussi, les minutes indiquées ci-dessous sont relativement justes.

1- Loi des 180 degrés (0:33min - 0:34 min): 
Alors que Gerry explique à sa femme qu'il doit quitter le navire afin d'aller trouver des solutions, les deux sont placés devant les caméras afin de respecter cette loi. Ainsi, aucun des deux acteurs n'a l'air de converser seul. Cette scène est importante puisqu'elle projette la séparation du chercheur de sa famille.

2- Effet reflet (0:51 min):
Afin de sortir du "camp de base", les hommes partent en vélo afin de se rendre à leur avion. Malheureusement, les multiples bruits ont attiré les "Infectés" et le capitaine de ce camp se fait mordre par l'un d'eux. À cet instant, nous voyons le reflet du capitaine dans un miroir alors qu'il se suicide d'un coup de fusil.

3-Scène alternée (0:53min - 0:54min):
Cette scène est représentée par Gerry qui téléphone à sa femme. Le plan de la discussion s'alterne de lui, qui est dans l'avion,  à elle qui est dans sa chambre et ce, à de multiples reprises.

4-Plan épaule (1h43min et environ 59 secondes):
Lorsque Gerry tente son hypothèse "camouflage", on voit un plan épaule de lui qui regarde la fameuse salle V-139 ( dans laquelle toutes les substances médicales se trouvent).

5-Effet portail (1h47min):
Il y a un effet portail lorsque le père de famille inscrit sur un papier "Tell my family I love them" et qu'il le montre à la caméra de surveillance. Nous pouvons voir les scientifiques du laboratoire regarder ce message à l'écran.
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Critique:

Ce film est très intéressant, car il projette une facette du phénomène "Zombie" sous un autre angle. En effet, selon moi, le dénouement final est très original puisqu'il propose une solution "camouflage" imparfaite et non une fin classique au cours de laquelle tout rentre dans l'ordre. Nous sommes loin des autres films américains du genre.

Le jeu des acteurs est bien réussis. Cependant, c'est davantage l'aspect numérique de la composition des "Infectés" à grande échelle qui a retenu mon attention. Tout semble si réel et probable! Si vous n'aimez pas les films de "Zombies", ne vous en faites pas! Ce n'est pas l'essence du film.