Shutter Island

Shutter Island est un film Noir réalisé par Martin Scorsese. Ce film a fait son apparition au public le 19 février 2010.

Résumé

Ce long métrage est des plus captivants. Il expose la vie de l'enquêteur Teddy Daniels, joué par Leonardo Dicaprio, et de son coéquipier Chuck Aule, incarné par l'acteur Mark Ruffalo. 

Ces deux détectives se retrouvent sur une île, près de Boston, dans le but d'enquêter sur la disparition d'une patiente de l'hôpital psychiatrique au passé obscure. Quelques jours passent et Teddy Daniels commence à croire qu'il est lui-même prisonnier de cette île aux secrets profonds et mystérieux. 

Captivés par plusieurs intrigues et revirements, vous ne parviendrez plus à distinguer le vrai du faux ni le crime du délire.

Les caractéristiques

Plusieurs caractéristiques du film Noir peuvent être analysées tout au long du film Shutter Island. Voici dix de ces caractéristiques et leur exemple distinct.

1- La théorie de Freud, le héros au passé hanté: 
Le personnage principal du film, Teddy Daniels, est un homme très tourmenté par le décès de sa femme. Il essaie d'enterrer ses souvenirs tout au long du récit malgré ses malaises physiques et psychologiques.

2-La thématique du crime:
Bien évidemment, le film Noir a besoin d'un élément déclencheur en lien avec le "crime". Sans pour autant être un "meurtre", dans le film Shutter Island, la disparition de la patiente est à la base du film.

3-La thématique du pessimisme:
Dans ce film, nous retrouvons plusieurs aspects très sombres. En effet, la présentation de multiples meurtres, la présence de patients dangereux aux lourds antécédents, les températures pluvieuses et froides, la présence de la guerre, etc. Tous ces facteurs définissent le cadre noir du film.

4-Plan artistique:
L'expressionnisme allemand influence grandement l'esthétique de ce film. Par ailleurs, plusieurs allusions aux groupes Nazis majoritairement liées au personnage principal sont perceptibles. De plus, l'histoire se déroule à quelques années de la période historique.

5-Le typique détective:
Teddy Daniels et son acolyte sont des personnages fortement typiques du film Noir. En effet, ce sont des "enquêteurs privés" qui portent de longs manteaux beiges et des chapeaux. De plus, comme dans plusieurs récits policiers, ceux-ci fument la cigarette.  Enfin, l'un s'avère toujours un plus violant que l'autre! Caricatural.

6-Des intrigues complexes:
Plusieurs intrigues ressortent de ce récit. En effet, l'histoire qui commence part la disparition d'une jeune femme évolue graduellement vers l'intrigue deTeddy Daniels qui pense être prisonnier. Bourré de médicaments, le protagoniste souffrent d'hallucinations qui se développent en intrigues scientifiques de toutes sortes. Le récit du crime initial se complexifie sur plusieurs dimensions psychologiques.

7-Le recours au "flash back":
Tout au long de l'histoire, nous découvrons le passé qui torture Teddy Daniels par le biais du Flash back, que ce soit par rapport à sa femme, à la guerre ou au meurtre. Cette technique est utilisée très souvent.

8-Le thème de la nuit:
Dans Shutter Island, plusieurs parties de l'histoire se déroulent la nuit ou carrément dans le noir. Ceci créer un sentiment constant d'insécurité.

9-La personne traquée:
Dans le film Noir, il y a toujours un personnage traqué. Au début,  Rachel Solando est la victime. Toutefois, au fur et à mesure que le récit avance, c'est Teddy Daniels qui est poursuivi.

10-Le clair et l'obscurité:
Il y a de multiples contrastes dans ce film. Les plus flagrants sont ceux créés à l'aide des chapeaux des enquêteurs que nous pouvons remarquer à de maintes reprises au cours du film.


Critique

Pour ma part, j'ai grandement apprécié ce film Noir. Je trouve qu'il s'agit d'une adaptation réussie des vieux films Noirs des années 30 et subséquentes. Shutter Island est une histoire renversante. Jamais je n'ai vu venir la fin bouleversante de ce récit. Il y a même plusieurs moments au cours desquels j'ai refusé de croire en la réalité, tout comme le personnage principal. C'est un scénario Noir très original. Je crois même que ce film doit être réécouté plus d'une fois afin d'apprécier les subtilités de la réalité parallèle collée aux fausses intrigues du film! Comme toujours, Leonardo Dicaprio et Mark Ruffalo ont livré un excellent jeu d'acteur.

Découverte de la semaine

Cette semaine, j'ai fait la découverte d'un film policier très original. Pars vite et reviens tard est un film réalisé par Régis Wargnier. Mettant en vedette José Garcia, un grand acteur français, cette histoire nous propulse à travers de multiples intrigues peu communes. Des catastrophes d'hier pourraient-elles ressurgir aujourd'hui?
Ce film est à découvrir !

Tout qu'un homme !

Steven Spielberg est un grand réalisateur et producteur américain. Mordu du cinéma depuis son tout jeune âge et récompensé par plusieurs Oscars et Golden Globes, voici sa filmographie !

		Longs métrages  1971: Duel 1974: The Sugarland Express 1975: Jaws 1977: Close Encounters of the Third Kind 1982: E.T. the Extra-Terrestrial 1984: Indiana Jones and the Temple of Doom 1987: Empire of the Sun 1989: Indiana Jones and the Last Crusade 1991: Hook 1993: Jurassik Park 1993 : Schindler's List 1997: The Lost World 1998: Saving Private Ryan 2001: Artificial Intelligence: A.I 2002 : Catch Me If You Can 2004: The Terminal 2005: War of the Worlds 2008: Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull 2011: The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn 2015: Bridge of Spies 2016: The BFG

"Catch me if you can"


Catch me if you can est l'un des longs métrages réalisé par Steven Speilberg mettant en vedette Leonardo Dicaprio et Tom Hanks. Ce film a fait son entrée au Canada le 2 janvier 2003.

Résumé

Ce long métrage est inspiré de faits réels de la vie du jeune homme Frank Abagnale Jr. Ce dernier a escroqué les États-Unis pour plusieurs millions de dollars. Ainsi, ce  récit démontre la vie de cet intelligent adolescent qui est poursuivi à travers le monde par un inspecteur du FBI. Le film verse dans l'humour, l'amour rose et de suspense !

Éléments du langage cinématographique

Lors de l'analyse de ce film, j'ai relevé trois aspects techniques cinématographiques:

1-Effet portail ( 1h29min 48sec.):
Il y a un effet portail lorsque Frank observe à la télévision un avocat qui parle à un juge. Ainsi, il peut apprendre comment devenir un "vrai spécialiste" de la Loi.

2-Overhead shot (1h59min 38sec. à 1h59min 46sec.):
Lorsque l'adolescent est dans l'avion avec l'inspecteur, il apprend une nouvelle qui le bouleverse complètement. Assis sur la toilette, nous le voyons d'un plan en "plongée extrême".

3-Travellling arrière (2h14min 57sec. à 2h15min 26sec.):
Maintenant devenus amis, l'inspecteur et Frank Abagnale Jr. discutent ensemble à leur bureau. Lors de leur conversation, la caméra recule de plus en plus et ce, en faisant un travelling arrière.

Les fameuses signatures

Plusieurs aspects sont forts intéressants dans les films de Steven Speilberg. Lorsqu'il est question d'analyse et de "clin d'oeil", nous pouvons remarquer que celui-ci à ses "marques de commerces" bien à lui! En effet, ce réalisateur insère dans tous ses films des effets de reflets et un regard hors champ (c'est à dire "reaction shot").

Par exemple, dans le film "Catch me if you can", nous pouvons repérer un effet de reflet à 1h59min 50 secondes alors que le personnage pleure la mort de son père face à un miroir, dans l'avion.
De plus, il y a "reaction shot" lors de la deuxième heure, aux 9 minutes et 21 secondes, lorsqu'il regarde vers une direction et qu'on ne peut point voir ce qu'il voit.

Des remarques et des liens

Steven Speilberg a été influencé tout au long de sa vie par deux grands éléments: le divorce de ses parents et son père. En effet, la séparation de ses parents a "traumatisé" cet homme. On remarque dans tout ses films  une famille "brisée" au sein de laquelle il manque une des présences parentales.


Également, le père de Steven Speilberg, Arnold Speilberg, a participé à la guerre mondiale. Ces aspects"historique" et de "guerre" se retrouvent souvent dans ses films.

De plus, sachant que Arnold Speilberg a déjà réveillé son fils durant la nuit pour lui montrer un ciel étoilé, il est intéressant de constater que le réalisateur se dédie beaucoup aux caractères extraterrestres dans ses longs métrages comme  "La Guerre des Mondes" et plusieurs autres.

Dans le film "Catch me if you can", nous pouvons remarquer les caractéristiques personnelles de Steven Speilberg. En effet, dans ce film, la famille de Frank Abagnale Jr. est détruite par les tromperies sexuelles que la mère faisait subir au père qui travaillait beaucoup afin de subvenir aux besoins familiaux. Ainsi, comme dans la vie de Steven Spielberg, le jeune Frank étouffe lors du  divorce et, traumatisé, il fuit cette situation.

De plus, ce réalisateur adore mettre les enfants, aucunement menaçants, en vedette. C'est bien le cas dans le film "Catch me if you can", car Frank est un jeune adolescent sans mauvaises intentions et très attachant.

Il y a plusieurs aspects historiques que Steven Speilberg souligne dans ce film. Par exemple, le père Abagnale Sr. est un ancien soldat de l'armée américaine (comme Arnold Spielberg). Il faut aussi relever le prestige des pilotes lors de ces années, perçus comme des héros et jouissants d'un statut social avantageux.


La critique


Le film "Catch me if you can" est un récit qui nous plonge dans l'époque et l'histoire quelque peu irréelle de Frank Abagnale Jr. nous en faisant voir de toutes les couleurs!  Nous nous sentons à la fois complice et sans contrôle. "Catch me if you can" est une histoire rebondissante du début à la fin, nous tenant en haleine. Le jeu des acteurs est juste, nous permettant de ressentir leurs émotions contradictoires et ultimement, leurs complicités.

C'est un film à visionner un soir de Fêtes, en amoureux ou en famille ! Ce long métrage plaît à tous les âges puisqu'il charme l'enfant en nous. Ce film est réussi. Je le recommande à tous les curieux et, bien évidemment, aux admirateurs de Leonardo Dicaprio et de Tom Hanks.

Inspirant

Mark Forster est un réalisateur, producteur et scénariste. Déjà à l'âge de 12 ans, inspiré par le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, il développe une grande fascination envers le cinéma. Il poursuit son rêve et en fait une carrière. Il a réalisé plusieurs films ( longs métrages). 

Voici la filmographie ( longs métrages) de ce réalisateur :

1995: Loungers
2000: Everything put together
2001: Monster's Ball
2004: Finding Nerverland
2005: Stay
2006: Stranger Than Fiction
2007: The kite runner
2008: Quantum of Solace
2011: Machine gun
2013: World War Z
2016: All I see is you


World War Z:

Résumé:

Le film World War Z est une histoire relatant une apocalypse mondiale et mettant en scène Brad Pitt et Mireille Enos dans les rôles des personnages principaux. Alors que leur monde familial est perturbé par cette catastrophe sociale, ils parviennent à se réfugier envers et contre tous avant l'arrivée des forces armées qui doivent les secourir. Toutefois, tout à un prix. Brad Pitt (Gerry), va donc donner ses services afin d'aller trouver des réponses et des solutions pour contrer cette "maladie zombie".

Analyse:

Lors de l'analyse de ce film,  j'ai identifié cinq éléments du langage cinématographique. Malheureusement, compte-tenu que le film n'était pas disponible sur Netflix, il est difficile d'établir le déroulement des scènes à la seconde exacte. Aussi, les minutes indiquées ci-dessous sont relativement justes.

1- Loi des 180 degrés (0:33min - 0:34 min): 
Alors que Gerry explique à sa femme qu'il doit quitter le navire afin d'aller trouver des solutions, les deux sont placés devant les caméras afin de respecter cette loi. Ainsi, aucun des deux acteurs n'a l'air de converser seul. Cette scène est importante puisqu'elle projette la séparation du chercheur de sa famille.

2- Effet reflet (0:51 min):
Afin de sortir du "camp de base", les hommes partent en vélo afin de se rendre à leur avion. Malheureusement, les multiples bruits ont attiré les "Infectés" et le capitaine de ce camp se fait mordre par l'un d'eux. À cet instant, nous voyons le reflet du capitaine dans un miroir alors qu'il se suicide d'un coup de fusil.

3-Scène alternée (0:53min - 0:54min):
Cette scène est représentée par Gerry qui téléphone à sa femme. Le plan de la discussion s'alterne de lui, qui est dans l'avion,  à elle qui est dans sa chambre et ce, à de multiples reprises.

4-Plan épaule (1h43min et environ 59 secondes):
Lorsque Gerry tente son hypothèse "camouflage", on voit un plan épaule de lui qui regarde la fameuse salle V-139 ( dans laquelle toutes les substances médicales se trouvent).

5-Effet portail (1h47min):
Il y a un effet portail lorsque le père de famille inscrit sur un papier "Tell my family I love them" et qu'il le montre à la caméra de surveillance. Nous pouvons voir les scientifiques du laboratoire regarder ce message à l'écran.

Critique:

Ce film est très intéressant, car il projette une facette du phénomène "Zombie" sous un autre angle. En effet, selon moi, le dénouement final est très original puisqu'il propose une solution "camouflage" imparfaite et non une fin classique au cours de laquelle tout rentre dans l'ordre. Nous sommes loin des autres films américains du genre.

Le jeu des acteurs est bien réussis. Cependant, c'est davantage l'aspect numérique de la composition des "Infectés" à grande échelle qui a retenu mon attention. Tout semble si réel et probable! Si vous n'aimez pas les films de "Zombies", ne vous en faites pas! Ce n'est pas l'essence du film.

 

Le Titanic

Le Titanic est un film réalisé par James Cameron. Sa première apparition au cinéma a été le 18 novembre 1997, à Londres.

Ce film est inspiré de faits réels. C'est une histoire d'amour entre une jeune femme (joué par  Kate Winslet) d'une famille très riche et d'un garçon (joué par Leonardo DiCaprio) pauvre, sans avenir, artiste et charismatique. Les deux se rencontreront à bord et développeront une complicité hors du commun et ce, jusqu'au dernier souffle, jusqu'à la fin de cette tragédie.

Lors de la visualisation de ce film, j'ai pu analyser plusieurs aspects du langage cinématographique. Voici cinq exemples:

1- Effet portail ( 11min52):
Lorsque Rose, la vielle dame, aperçoit à travers la télévision, un dessin trouvé par des chercheurs, elle remarque que c'est celui que Jack avait fait lorsqu'ils étaient plus jeunes. Ainsi, c'est une scène très importante puisqu'elle remet en contact Rose, 80 années plus tard avec le Titanic.

2-Gros plan (19min36):
Lorsqu'elle se prépare à expliquer toute l'histoire aux scientifiques, elle regarde les différents écrans dans lequel des vidéos du Titanic sont projetés, sous l'eau. On peut voir un gros plan sur son visage, en particulier son regard qui reflète ses pensées...


3-Très gros plan (41min40):
Nous pouvons remarquer un gros plan lorsque Jack décide de sauver Rose alors qu'elle pensait sauter par dessus bord. Cette scène, durant laquelle nous pouvons voir leurs mains se refermées l'une dans l'autre, démontre le premier contact physique mais aussi sentimental.

4-Forte profondeur de champ (2h30 et 54 secondes):
Lorsque le Titanic coule de plus en plus, le capitaine décide d'aller  dans la salle dans laquelle il y a les commandes du navire et de mourir à son poste. Nous pouvons y remarquer une forte profondeur de champ. On voit les fenêtres, l'eau montée, les bordures, etc.

5-Overhead shot (2h53 et 47 secondes):
Nous pouvons observer une prise de vue overhead shot lors de la fameuse scène durant laquelle Jack est dans l'eau et  Rose sur la porte

De plus, j'ai analysé huit scènes ayant des propriétés du  langages cinématographiques:

1-Scène alternée (12min25- 12min52):
Lorsque le chercheur de diamant parle au téléphone avec Rose, il y a une scène alternée durant leur conversation.


2-Raccord regard (15min15- 15min20):
Lorsque Rose temps les yeux vers un objet, nous pouvons y voir une passion éternelle. Bien évidemment, le plan qui suit est le dessin.

3-Raccord dans l'axe (32min52- 33min02):
Le raccord dans l'axe est analysé lors de cette scène, lorsque Jack prend Rose et la fait planer (la scène classique). Nous pouvons remarquer que la caméra fait un travelling arrière mais toujours sur le même axe. En d'autres mots, les amoureux n'ont pas changés d'angle malgré la distance de la caméra.

4-La règle des tiers (35min46):
Cette scène est très importante, car c'est la première fois que Jack remarque la belle Rose. Ainsi, nous avons placer Rose sur l'axe des tiers afin de lui donner de l'importance.

5-Continuité dans la direction (36min49- 37min30):
Cette scène montre Rose courir de gauche vers la droite de l'écran et ce,  toujours dans la même direction, jusqu'au bout du navire. Elle fera la connaissance de Jack qui essaiera de l'aider.

6-Loi des 180 degrés (39min09- 39min22):
Lors de la discussion des deux jeunes, alors que Rose voulait sauter. Jack essai de la convaincre de ne pas le faire. Ainsi, Jack, placé à la droite de l'écran et Rose à la gauche; cette scène explique ce qu'est la loi des 180 degrés. Aucun des acteurs semblent se parler seul.

7-Ellipse (56min25- 56min28):
Avant de partager le souper au près des riches, Jack se fait aider pas une dame d'une très grande richesse. Ils passent du plancher extérieur à la chambre de la madame qui lui prête le linge de son fils afin que Jack soit beau et propre pour la soirée.

8-Surimpression (3h04min51 secondes- 3h04min57 secondes):
Alors que Rose, plus âgée, jette le diamant dans l'eau, il y a une surimpression de l'objet coulant jusqu'au dessus de la tête de Rose qui dort. Ceci peut faire croire au spectateur que c'est un rêve.

Critique

Pour moi, le film le Titanic est une oeuvre d'art, un chef d'oeuvre. Les décors, les scènes tragiques ainsi que les paysages semblent si réels que l'on se croirait à bord du bateau. Je n'avais jamais vu ce  film auparavant, jusqu'à cette analyse et pourtant, maintenant, c'est un film que je regarderais encore des dizaines de fois.

De plus, mis à part l'histoire d'amour complètement sublime, les scènes
démontrant le Titanic en train de couler et l'anarchie entre les classes sociales sont si biens faits, qu'elles expliquent et démontrent biens ce qui s'est déroulé il y a des années de cela.

À la fois documentaire, dramatique et amour, je le recommande aux mordus de l'histoire et aux amoureux des romances.

Toujours une surprise !

Voici une bande annonce qui m'a fait retombé en enfance. Les amateurs des films précédents comprendront très bien mes sentiments face à ce fameux retour.

Maintenant, c'est à vous de le découvrir ... Bon visionnement!

The Revenant

 

Le film The Revenant est un film réalisé par Alejandro Gonzalez Inarritu. Ce film est apparu dans les grandes salles du Canada le 8 janvier 2016. Dans l'article suivant, vous y découvrirez le résumé de ce film, 10 caractéristiques du langage cinématographique et une critique personnelle.

 

Le résumé:

C'est l'histoire d'un père, guide d'un groupe de colons, mandaté au déplacement de ces hommes en sécurité dans les bois et les montagnes du Nouveau monde.  Malheureusement, cet homme se fait attaquer par un ours et débute alors une séries de mésaventures. Entre autres, son fils, d'origine amérindienne, sera tuer.  C'est un récit qui nous fait voyager à travers une époque lointaine et sauvage mais surtout, à travers la foi, le courage et la vengeance.

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10 langages cinématographiques: 

1-Faible profondeur de champ:
Au tout début du film, cet technique est employé alors qu'on découvre un jeune amérindien, seul, devant sa maison brulée par un colon ennemi. Alors, l'arrière est complètement flou et donne une importance au personnage. (1min24)

2-Plan américain:
Lorsque le personnage principal chasse dans le bois, nous pouvons remarquer qu'il est cadré à mi-cuisse.(3min54)

3-Panoramique circulaire:
Lorsqu'il y a une attaque avec le clan ennemi, un soldat vérifie ses arrières et le ciel. Ainsi, un panoramique circulaire est créé. (7min18-7min25)

4-Travelling vertical:
Le travelling vertical est utilisé dans ce film  afin de présenter un paysage avec des oiseaux. (12min04-12min14)

5-Plan d'ensemble:
Dans cette partie du film, on aperçoit certaines plateformes rocheuses et des courants d'eaux, mais pas de personnages.(36min04)

6-Plan rapproché épaule:
Lorsqu'un personnage secondaire prend la "garde"  du  Revenant, celui-ci est filmé appuyé sur un arbre à partir des épaules.(43min39)

7-Très gros plan:
Ce plan est caractérisé par l'importance accordé à un objet en particulier. Dans ce film, il s'agit de la fameuse gourde d'eau avec une spirale sur le dessus.(44min00)

8-Plan de grand ensemble:
Celui-ci est représenté comme étant un vaste paysage dans lequel rien ne peut être distinguer clairement, sauf de grandes montagnes. (48min07)

9-Panoramique horizontal:    
Cette scène est très originale. Nous retrouvons un panoramique horizontal entre le jeune traitre qui a laisser mourir le personnage principal et une amérindienne. La caméra se défile de la droite pour revenir à la gauche et ce, très subtilement. (1h15min32sec-1h15min44sec)

10-Grand plan:
La dixième caractéristique est, selon moi, la scène la plus incroyable de l'histoire. L'encadré dans lequel on aperçoit uniquement le regard de Dicaprio à son dernier soupir (magnifique!).
( 2h26min15sec)

Critique:

Selon moi, ce film est un chef-d'oeuvre tant au niveau de la structure cinématographique qu'à celui du jeu des acteurs. En effet, le choix de présenter l'histoire à l'aide d'images saisissantes et bien peu de mots permet au spectateur de nouer une complicité avec les événements du récit. Les différents dialectes privilégiés et les multiples cultures dépeintes  sont tellement réalistes qu'elles vous transportent dans le passé. Je recommande ce film à tous genres de cinéastes, qu'ils soient rêveurs ou logiques. Enfin, Leonardo Dicaprio mérite incontestablement son Oscar du meilleur acteur. Sa performance rend ce film émouvant, empreint d'amour, de courage, de foi, de détermination et ce, jusqu'au dernier souffle. Un poème en images.

Critique

Selon moi, le film "The General" est une œuvre très respectable. Surtout pour l'époque ! Le jeu des acteurs est d'une clarté très harmonieuse du début à la fin. Ainsi, même de jeunes enfants pourraient comprendre le sens de l'histoire. De plus, j'ai trouvé que le nombre de blagues n'étaient pas abusif. En d'autres mots, l'histoire était comique sans être trop tirée par les cheveux.

Personnellement, je le recommande fortement aux gens voulant découvrir ce genre cinématographique. En effet, il est simple, clair et comique. Bien évidemment, il y a des effets spéciaux très différents de ceux de nos jours (par exemple, la présentation de la foudre dans l'histoire). Toutefois, ne dénigrons pas les racines du cinéma d'aujourd'hui !

Du début à la fin

Comme vous le savez bien,  sont à la base de la plaisanterie les films burlesques en cinématographie. Plusieurs caractéristiques qui constituent le burlesque sont mises en valeurs dans le film "The General". Voici quatre points qui ont retenu l'attention de mon analyse:

La chute corporelle:
Dans ce film,  Buster Keaton, afin de nous faire rire, tombe sur le dos lorsqu'il quitte la maison de la demoiselle. Il en fait une cascade loufoque! ( 5min19)

L'effet innatendu:
Après avoir été refusé par l'armée, Keaton se fait insulter par sa copine. Triste, il pousse la dérision jusqu'à s'asseoir sur le mécanisme des roues du train plutôt que dans le train lui-même pour fuir la honte. (10min59-11min)

L'accent sur le jeu physique de l'acteur:
La rapidité est utilisée lors du jeu physique, car on peut apercevoir Gray chercher de la nourriture et regarder par une fenêtre à toute allure alors qu'il s'est enfui. (32min12)

Running gag:
Le running gag est utilisé lorsque Buster Keaton dit à sa bien-aimée de ne pas faire de bruit. Bien évidemment, elle n'en fera pas. C'est Buster Keaton qui renversera la table et cognera les fenêtres deux fois. Ainsi, il provoquera un bruit d'enfer à cause de son manque de délicatesse. (37min42-38min05)

Comme vous pouvez le constater, ce film respecte bel et bien les normes du cinéma burlesque.

The General

Afin de vous démontrer à quel point Buster Keaton est bel et bien un grand cinéaste de ce monde , voici la présentation de l'un de ses longs métrages : "The General".  Ce film, d'une durée de 75 minutes vous en fait voir de toutes les couleurs.

Voici le résumé de l'histoire :
Il s'agit de la vie d'un  jeune homme  surnommé  Johnnie Gray. Il est fou amoureux d'une demoiselle "aristocrate" et il conduit des trains. En temps de guerre , il essai de s'enrôler dans l'armée mais, malheureusement,  il ne réussi point. Alors que les clans adverses préparent des attaques, le jeune homme se fait voler son train! C'est ainsi que débute sa fameuse quête...
Afin de récupérer ses deux grands amours, il n'y aura rien à son épreuve.

Une remarque intéressante

Qui dit cinéma dit aussi Artiste !
Connaissez-vous un des plus grands réalisateurs, acteur et  scénariste des années 1900 ?
Un homme reconnu pour son absence d'émotions expressives à l'écran.  Dans cet article, il sera question de l'unique Buster Keaton, ce comédien hors pair.

En effet, cet homme, qui a débuté le cinéma à un très jeune âge, a créé de longs métrages complètement incroyables de 1920 à 1930. Tous calculés aux millimètres près, ils en ont fait voir de toutes les couleurs aux gens de l'époque et aux cinéphiles d'aujourd'hui! Capable de maîtriser tous les volets,voici les films de longues durées réalisés par ce gentleman.

Filmographie

1923: Les trois âges 

1923: Les lois de l'hospitalité

1924: Sherlock Junior 

1924: La croisière du Navigateur

1925: Les fiancées en folie

1925: Ma vache et moi

1926: Le dernier round

1926: The General

1927: Sportif par amour

1927: Carter DeHaven 

1928: Cadet d'eau douce

1928: L'Opérateur

1929: Le Figurant 

1929: Hollywood chante et danse

1930: Le Metteur en scène

Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Buster_Keaton

                      http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-2598/biographie/